Système de transformation de mouvement FT2
Brevet FR97 10240 d'Alexandre Martenne

Application ciblée: le pédalier de bicyclette

www.asmeo.fr
 

 

Bonjour,

Je précise ici un certain nombre d’éléments qui vous permettront de comprendre plus facilement l’intérêt de ce brevet par rapport à l’état actuel de la technique.

Je tiens à souligner que le pédalier traditionnel, qui a plus d'une centaine d’année, a très vite été en concurrence avec le pédalier alternatif. La recherche d’un couple moteur constant a rapidement conduit les techniciens sur cette voie qui limite facilement la variation du couple moteur en exploitant uniquement la plage angulaire proche de la perpendiculaire à la direction de l’effort.

De nombreux brevets de  systèmes alternatifs ont été déposés, qui étaient basés sur deux grands principes:

a)       - Sur un mouvement alternatif symétrique lié à un double système de roue libre (quand une pédale descend, l’autre remonte de la même valeur). Ce type de cinématique provoque un accoup à chaque alternance car il faut stopper les manivelles et les relancer dans l’autre sens. Je considère que cet accoup situé hors du temps effectif de motorisation, de par sa pénibilité,  a condamné à juste titre ce système de transformation, bien que l’avantage du couple constant ait déjà été obtenu.

b)       – Sur un mouvement alternatif non symétrique (type auquel appartient mon invention), avec des cinématiques qui parfois ressemblent à celle de mon invention, mais dont les défauts principaux sont soit un mauvais rendement, une complexité trop grande (qui va souvent de pair avec le premier défaut ), un alourdissement trop important du véhicule et un  résultat discutable toujours à mi-chemin d’une solution résolument meilleure.

 

 

Proposer une alternative, aussi attrayante qu’elle soit, à une technologie aussi ancrée dans les mentalités que le  pédalier de bicyclette représente une grande difficulté, car l’argument «s’il y avait mieux, on l’aurait trouvé depuis longtemps» revient très souvent.
De même, l’idée selon laquelle le mouvement tournant du pédalier traditionnel serait mieux adapté à la morphologie humaine: dans la nature, rien de ce qui se déplace ne tourne, tout bat.
Et ce que l’on assimile à une rotation n’est en fait que la recherche instinctive d’une inertie moins importante en phase de retour, nullement lié au mouvement tournant et à sa cinématique.
Ce qui est par contre naturel, c’est le recherche d’un mouvement lié, avec des accélérations et décélérations de valeur minimum mais suffisante, avec une plage de vitesse aussi constante que possible.
Tout le monde connaît les défauts (qui ne sont pas petits…) des pédaliers utilisés de nos jours.
Le pédalier traditionnel ne sait pas transformer correctement un mouvement de translation (effort moteur unidirectionnel qui est la façon intuitive d’utiliser un vélo) en mouvement de rotation : c’est tellement vrai que les coureurs professionnels sont obligés de «mouliner» pour créer de la puissance. Mouliner, c’est générer un effort de direction tournante synchronisée avec la rotation du pédalier de façon à le garder perpendiculaire à la manivelle. Hors cette technique n’est ni intuitive, ni naturelle, et l’effort tournant ainsi créé est bien plus faible en intensité.
Lorsque le coureur doit véritablement arracher son vélo, dans une côte ou lors d’une accélération, il se met en danseuse et subit alors les défauts de la technologie dont il dispose : les points morts et l’énorme variation de couple.

 

 



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